Déverrouiller un iPhone sans Apple : le FBI a réussi ce pari

Déverrouiller un iPhone sans Apple : le FBI a réussi ce pari

mai 21, 2020 Non Par admin

On se rappelle du refus catégorique du géant de Cupertino face au FBI concernant le déverrouillage des 2 iPhones retrouvés lors de l’attaque de la base de Pensacola, en Floride aux États-Unis.

Une attaque qui a causé la mort de 3 personnes et blessées 8 personnes. Les téléphones qui étaient donc censés appartenir au tireur. Malgré ce positionnement de Apple, le FBI a annoncé récemment avoir réussi le déverrouillage d’un des iPhones du criminel.

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L’information a été divulguée le lundi dernier suite à une déclaration faite lors d’une conférence de presse, par Christopher Wray, le directeur de la police fédérale américaine et William Barr, procureur général des États-Unis. Selon leurs dires, le FBI a réussi l’exploit de hacker un iPhone et à accéder au contenu de l’un des téléphones du coupable de l’attaque, connu sous le nom de Mohammed Saeed Alshamrani. Grâce à cet exploit des spécialistes de la police fédérale américaine, les autorités ont pu avoir certaines d’informations pour mettre en lumière certaines zones d’ombre dans leur enquête. Et selon ses informations, Mohammed Saeed Alshamrani serait directement liée à Al-Qaïda.

Les autorités américaines n’ont pas manqué de soulever le fait vraiment réussi d’aucune aide de la part de la firme de Cupertino. « Nous n’avons reçu aucune aide d’Apple. » notait vigoureusement, Christopher Wray, le patron de la police fédérale et cela malgré le fait que le procureur général des États-Unis avait engagé depuis quelques mois un bras de fer avec le géant Américain du numérique, accusant ce dernier de refuser de participer à une enquête criminelle, alors que son aide était substancielle. Malgré cela, les autorités américaines ont réussi à débloquer l’accès qui était volontairement endommagé par le criminel. Grâce à cela, elles ont pu découvrir que ce dernier entretenait un lien complexe avec des agents de Al-Qaïda localisée dans la péninsule arabique. Ils ont d’ailleurs pu trouver un testament stocké dans le smartphone de l’assaillant. Un testament qui a été publié 2 mois après l’attaque de la base américaine par le chef présumé d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique, au moment où il venait revendiquer l’attaque pour le compte de son organisation. « Les preuves que nous avons pu recueillir à partir des appareils du tueur montrent que l’attaque de Pensacola était en fait l’aboutissement brutal d’années de planification et de préparation » a expliqué le chef de la police fédérale américaine.

Il faut noter que c’est l’une des rares fois, que des autorités arrivent à avoir accès au contenu crypté d’un smartphone de type iPhone. Étant dans notre cas ici des iPhones 5 et 7, il est difficile de déterminer si cela pourrait être répété dans un futur et sur d’autres modèles de la marque Américaine. C’est d’ailleurs ce que met en évidence le chef du bureau fédéral lorsqu’il déclare : « Malheureusement, la technique que nous avons développée n’est pas une solution à notre problème global ». Si le patron de la police fédérale américaine réfute avoir reçu de l’aide extérieure, certains spécialistes de la sécurité informatique ont de leur côté signifié qu’il se pourrait que le FBI ait eu recours à l’aide de Cellebrite, une entreprise Israëllienne dont le secteur d’activité serait le développement d’outils de piratage. Cette dernière n’a pas voulu déclarer quoi que ce soit sur le sujet

La firme de Cupertino de son côté c’est défendu contre les accusations du procureur général des États-Unis. Elle estime avoir accompli ce qu’elle devait accomplir dans les limites légales tels que la fourniture des sauvegardes iCloud, des données de transaction, des informations de compte… « Les fausses déclarations faites à propos de notre société sont une excuse pour affaiblir le chiffrement et d’autres mesures de sécurité qui protègent des millions d’utilisateurs et notre sécurité nationale. C’est parce que nous prenons notre responsabilité envers la sécurité nationale tellement au sérieux que nous ne croyons pas à la création d’une porte dérobée (backdoor), qui rendra chaque appareil vulnérable aux personnes malveillantes qui menacent notre sécurité nationale et la sécurité des données de nos clients. » déclaré Apple.

L’on se demande jusqu’à quand continuera ce bras de fer entre le FBI et Apple. Ce n’était pas la première fois et ce sera pas sûrement la dernière.

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