Les professionnels de la sécurité informatique majoritairement touchés par le surmenage

Les professionnels de la sécurité informatique majoritairement touchés par le surmenage

juillet 16, 2020 Non Par admin

Récemment une étude a démontré une situation assez délicate concernant les professionnels de la cybersécurité.

Concernant leur état de santé cette fois ci.

C’est à l’Institut de recherche britannique Chartered Institute of Information Security (CIISec), qu’on doit cette trouvaille. Selon l’Organisation après quelques années d’observations et de recherches, a déclaré que l’un des problèmes majeurs qui affecte le secteur de la cybersécurité n’est pas technique ou technologique, mais humains et sanitaires. En effet, l’institut déclare qu’il est fréquent d’observer chez les professionnels de la cybersécurité un état d’épuisement professionnel et de surmenage.

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La récente étude de l’Institut britannique de recherche a vu la participation de 450 professionnels les facteurs de la sécurité. Il a été observé que 54 % des participants, ont déclaré avoir quitté leur emploi, soit à cause d’un épuisement professionnel, ou du surmenage. Où ces derniers ont travaillé avec des personnes qui ont vécu cela.

L’une des causes de ce problème de santé générale, serait apparemment le problème de ressources. Car interrogés, 82 % des professionnels ont déclaré que les budgets qui étaient affectés à leur service n’était pas en mesure de répondre aux besoins réels. De la sorte le rythme auquel les menaces informatiques augmentent devient alors difficile à gérer. Réduisant alors, pour ces professionnels, leur période de vacances et de repos, qu’ils doivent utiliser pour continuer à travailler. Et cela est très courant dans les équipes de sécurité ou le personnel est assez limité. Toutes ces situations ont été de nature à augmenter le stress, et par ricochet, les failles de sécurité. 64 % des professionnels interrogés explique ce problème par le fait que leurs entreprises espèrent toujours résoudre les problèmes de sécurité en utilisant le minimum de ressources possible. 51 % ont reconnu qu’ils ont tendance à négliger certaines tâches jugée non critiques ou même routinières.

« Malheureusement, les équipes de sécurité ne subiront probablement plus de pression qu’en 2020, car l’épidémie de COVID-19 et ses conséquences ont des effets profonds sur les budgets des entreprises et leur capacité à fonctionner », a signifié Amanda Finch, la PDG de CIISec. « À moins que l’industrie puisse apprendre à faire plus avec moins tout en s’attaquant aux problèmes de diversité et d’épuisement professionnel, les risques augmenteront et les organisations en souffriront. Pour éviter cela, nous avons besoin des bonnes personnes avec les bonnes compétences, en leur donnant l’aide dont elles ont besoin pour atteindre leur plein potentiel. Cela ne s’applique pas seulement aux compétences techniques, mais aux compétences humaines qui seront essentielles pour donner aux organisations une culture axée sur la sécurité qui peut faire face à la pression croissante à venir. », ajoute-elle.

En dehors de cela, les raisons principales évoquées comme étant les causes du départ des professionnels de cybersécurité des entreprises sont notamment le manque de progression ou même d’opportunité, la mauvaise gestion salariale et même des ressources humaines.

L’Institut Britannique de Recherche ne s’est pas simplement limité à cela. En effet, il a aussi examiné la différence qu’il y a entre les hommes et les femmes dans le secteur de la sécurité informatique.

Les principales raisons invoquées pour le départ des agents de sécurité sont le manque d’opportunités ou de progression, une gestion désagréable ou mauvaise et une mauvaise rémunération. Au sortir de cette étude il a été observé que si les deux sexes sont bel et bien représentés en tenant compte de l’âge et de la formation reçue, les femmes restent néanmoins sous payées dans la moyenne, par rapport aux hommes, ils sont moins bien positionnés que ceci. « La correction d’un manque de diversité dans l’industrie n’est pas seulement une question d’équité », ajoute la PDG. « Cela ouvre également les compétences et les talents de toute une gamme de personnes qui pourraient rajeunir collectivement l’industrie et aider à réduire l’énorme pression que subissent de nombreuses équipes de sécurité. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour attirer du sang neuf vers une carrière dans la sécurité, et de s’assurer que ceux qui sont déjà en place veulent y rester. Comprendre pourquoi les gens se joignent – et pourquoi ils partent – est le début de la construction d’une main-d’œuvre résiliente qui peut relever les défis à venir. ».

Notons, par ailleurs que le rapport complet de l’étude dominé par la Chartered Institute of Information Security (CIISec) est disponible sur son site officiel.

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