Face aux Cyberattaques, les collectivités ont décidé d’être beaucoup plus transparentes

Face aux Cyberattaques, les collectivités ont décidé d’être beaucoup plus transparentes

mars 3, 2021 Non Par admin

Depuis l’année dernière, il existe malheureusement une tendance. Les cyberattaques dirigées contre les collectivités.

Et plusieurs communes à travers la France ont déjà subi ces actes de cybermalveillance. Si certains l’ont déclaré publiquement, d’autres par contre ont voulu gérer la situation le plus calmement possible. Cela souvent contre des réglementations juridiques. Cependant, la situation est en train de changer. Mais l’autorité des collectivités locales décide alors, d’être beaucoup plus transparents sur cette question. Cela dans une certaine mesure présente plusieurs avantages surtout au niveau de la prévention.

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 « A l’heure actuelle, témoigner qu’on a été piraté, c’est faire preuve de maturité. Ne pas le dire, c’est être dans le déni », soulignait Cyril Bras, le RSSI de Grenoble-Alpes métropole, de la ville de Grenoble et du CCAS, lors d’une interview accordée au media en ligne Brut.

Comme plusieurs collectivités françaises, la collectivité de Angers a subi une attaque informatique qui a mis hors d’état l’ensemble de ces systèmes informatiques. Cela a contraint le retour vers l’analogique. Bien sûr une situation qui a présenté beaucoup d’inconvénients dans les services publics au quotidien.

Exemple de Angers s’éloigne de beaucoup d’autres. En effet, dans ce contexte a été rapidement maîtrisées. Mais cela n’a pas empêché le fonctionnement qui est devenu un peu lent au niveau du service public. L’une des actions qui a le plus marqué, c’est la volonté des autorités de vouloir communiquer sur l’attaque informatique.

À l’instar des autorités de Angers, celles du Grand Chalon, déclara sur Facebook le 20 février dernier que : « les systèmes informatiques de la ville de Chalon-sur-Saône et du Grand Chalon ont été victimes d’une cyberattaque ».

Le 18 février c’est-à-dire 2 jours avant, c’était au tour de Villecresnes qui déclarait sur son site internet avoir subi deux attaques informatiques en début du mois et que cela perturbait d’une certaine manière ces services.

Depuis le début d’année il a été décompté 8 collectivités françaises qui ont publiquement communiqué sur des attaques informatiques qu’elles ont subies depuis le début de l’année 2021. Ces attaques étaient principalement des rançongiciels.

En remontant à l’année 2020, c’est près de 67 collectivités qui ont été ciblées par des pirates informatiques. Il a été observé principalement :

– Des défaçages, attaques qui consistent à se s’introduire illégalement sur un site web dans le but de modifier son contenu

– Les rançongiciels, un classique du genre. Qui constitue la grande partie de ces cyberattaques

– Le minage c’est-à-dire l’utilisation de la puissance de calcul des ordinateurs des collectivités dans le but de produire de la monnaie cyptographiques

– Les chevaux de Troie, en particulier le célébrissime Emotet, qui a permis aux cybercriminels de pouvoir accéder beaucoup plus facilement à des infrastructures dans le but de mener certaines actions frauduleuses.

Tout type de collectivités a été ciblé d’une manière ou d’une autre qu’elles soient grandes ou petites.

« C’était important pour moi de dire à quel point l’attaque avait été extrêmement violente pour les agents et impactant pour nos services publics », témoigner Julien Chambon, le maire de Houilles dans les Yvelines. « Il faut qu’on prenne nos responsabilités, qu’on sécurise absolument nos dispositifs de façon plus professionnelle, qu’on renouvelle le matériel et, surtout, qu’on se pose la question, à cette occasion-là, de comment on fabrique un service public moderne et une mairie 2.0 sécurisée et qui n’exclut personne. », ajouté ce dernier.

« On s’est beaucoup plus concentrés sur le fait d’augmenter les services qu’on offrait à la population grâce au numérique qu’au fait de protéger l’architecture de ces systèmes. Ça ne veut pas dire qu’on n’a rien fait, ça veut dire qu’on n’a pas mis assez d’efforts là-dessus. » déclare Christophe Béchu.

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