Uber n’a plus le droit d’exercer à Londres

Uber n’a plus le droit d’exercer à Londres

novembre 27, 2019 Non Par admin

Le géant Américain du transport a été sanctionné par les autorités Britanniques avec le retrait de son permis d’exercer dans la ville de Londres.

La raison principale de ce retrait serait la découverte de plusieurs failles de sécurité permettant à des chauffeurs n’ayant pas de permis de conduire ni exercer le boulot, d’être au volant des véhicules prenant en charge des passagers de manière frauduleuse. La plateforme serait alors compromise mettant ici en danger ces utilisateurs londoniens.

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Pour l’heure la décision n’est pas encore définitive car le géant américain a décidé de faire appel de cette sanction. ce qui permet à l’entreprise américaine de continuer à exercer pour le moment jusqu’à ce qu’une décision définitive ne soit rendue. Dans un communiqué publié par l’organisme chargé du transport londonien, Transport for London, « Uber n’est pas apte à détenir une licence à Londres. », qui est il faut le rappeler le plus gros marché de ces derniers sur le continent européen. Cet organisme fait état de cette faille de sécurité, qui permet à des chauffeurs de taxi sans permis de conduire de pouvoir mettre leurs photos sur les comptes d’autres chauffeurs pour ensuite prendre en charge des clients, sans qu’ils y aient l’autorisation de le faire. Fait qui ce serait produit avec : « au moins sur 14.000 trajets ces derniers mois, mettant en danger les passagers. » notait Transport For London.

Par ailleurs, l’organisme soulève une autre vulnérabilité qui semblent toucher la plateforme de Uber. Cette nouvelle faille permettrait cette fois-ci a des conducteurs n’ayant pas de permis ou encore à ceux qui ont été suspendus de pouvoir créer des comptes actifs dans le but d’exercice  le métier de chauffeur. alors l’organe londonien les transports reproche à Uber sa négligence au niveau de la sécurité de sa plate-forme. En effet depuis le mois de septembre, l’autorité des Transports de Londres avait exigé à l’entreprise américaine d’accroître sa garantie sécuritaire au niveau de la sécurité de ses usagers. cette exigence s’en est suivit d’une autorisation de 2 mois durant lesquels Uber devrait s’améliorer tout en ayant le droit d’exercer. Mais à l’heure actuelle, si l’autorité londonienne reconnait que Uber a fait des efforts, ils n’en demeure pas moins que celle estime que ces efforts sont insuffisants.

Par ailleurs, le maire de la ville de Londres soutient totalement la décision de l’autorité des transports. « Je soutiens la décision de TfL sur Uber. » a souligné le maire de Londres, Sadiq Khan. Il ajoute par ailleurs que même si la capitale britannique veut attirer « les sociétés innovantes il est essentiel que les entreprises respectent les règles.». d’un autre côté, le syndicat des chauffeurs de taxi traditionnels, a effectivement manifesté sa joie face à cette décision de l’autorité des transports londoniens. Il affirme dans un communiqué ce lundi que la société américaine avait créé : « une course vers le bas (dans les normes de conduite des chauffeurs) qui n’est dans l’intérêt ni des chauffeurs ni de leurs clients. »

Toutefois cette décision n’enchante pas véritablement un autre syndicat qui est celui des travailleurs indépendants de la Grande-Bretagne qui de son côté affirme que cette décision va porter atteinte à l’intérêt de  «  milliers de ces conducteurs qui travaillent pour Uber dans des conditions précaires et qui risquent en conséquence de se retrouver au chômage alors qu’ils croulent sous une montagne de dettes pour rembourser leur véhicule. Le syndicat demande à cet effet : « une réunion urgente avec le maire pour discuter des solutions possibles pour protéger les conducteurs d’Uber. ». Pour mesurer l’ampleur de la crainte émise par l’association des travailleurs indépendants, on se rend compte que l’exclusion de la société américaine du marché des transports londoniens causera plus des dégâts que prévu en comptant le risque de chômage qui pèsera sur ses 45 000 chauffeurs.

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