La majorité des entreprises de la Belgique sont souvent victimes d’attaques informatiques

La majorité des entreprises de la Belgique sont souvent victimes d’attaques informatiques

décembre 19, 2020 Non Par admin

En Belgique comme dans les autres organisations composant le Benelux, les attaques informatiques font rage.

Dans la majorité des cas, les cyberattaques ont pour objectif de soit de voler des informations confidentielles, ou de prendre en otage le système informatique dans le but de réclamer le paiement de rançon. Les pratiques sont diverses mais l’objectif des cybercriminels est clairement de se faire le maximum d’argent sur le dos des organisations attaquées.

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En faisant une analyse sur ces 12 derniers mois, il a été constaté qu’en Belgique, trois quart des entreprises ont déjà fait face à une infiltration ou une tentative d’infiltration de leur réseau et système informatique. C’est la découverte qui a été faite par l’entreprise de sécurité informatique Trend Micro, après avoir commandité une enquête auprès de Ponemon Institute.

L’enquête a été réalisée auprès de 2796 organisations à travers le monde entier. 104 organisations proviennent du Benelux.

Le constat fait lors de cette enquête a été confirmée par le Centre pour la cybersécurité du Belgique, qui lui-même a confirmé avoir reçu beaucoup plus de signalement d’attaques informatiques ou autres actes de cybermalveillance que l’année précédente. Cela ne veut pas dire que toutes les entreprises ont été touchées par une attaque informatique

À la tête des cyberattaques observées, il y a le sempiternelle phishing suivi de près par les attaques aux rançongiciels.

« Les méthodes les plus rapportées sont l’hameçonnage et les rançongiciels », s’exprimait le Premier ministre Alexander De Croo. « Le nombre réel de cyberattaques en Belgique est en réalité bien plus élevé. Tant des entreprises que des particuliers indiquent en avoir été victimes, sans toujours avoir porté plainte à la police. À l’exception de quelques fournisseurs de services essentiels qui relèvent de la loi sur la sécurité des réseaux et de l’information, il n’y a aucune obligation de signaler les incidents en ligne. ».

À titre de rappel il faut signifier que le rançongiciel en anglais ransomware est un programme malveillant qui permet au pirates informatiques de prendre en otage un système informatique empêchant alors les propriétaires de ce système d’y accéder librement. De la sorte ces derniers vont exiger le paiement d’une rançon pour débloquer l’accès au système. Lorsque les propriétaires de système refusent le paiement de la rançon, les cybercriminels menacent de divulguer les informations récoltées qui sont souvent confidentielles. Quant à l’hameçonnage, encore connu sur le nom de phishing en anglais, est une technique qui consiste à poser un utilisateur de service numérique vers une plate-forme qui semble être un site internet légitime, alors qu’il est dirigé par les pirates informatiques eux-mêmes. Leur but est de pousser les utilisateurs a rempli des champs d’informations pour ensuite les récolter.

Il faut noter que les attaques au rançongiciels sont des types d’attaques assez courantes surtout contre les entreprises. Malheureusement plusieurs parmi elles font l’état de cette situation que lorsque c’est déjà trop tard. « On pensait qu’une cyberattaque ne nous arriverait jamais » explique un administrateur d’entreprise. « Sur conseil de la police, nous avons décidé de ne pas payer la rançon demandée et nous avons directement protégé davantage tous nos serveurs. », ajoute ce dernier.

Du côté des hôpitaux, la menace est belle et bien réelle. Cette situation est pratiquement dans tous les pays du monde. Et avec la crise sanitaire à coronavirus, les choses ont pris une ampleur assez considérable. Mais pas le temps de santé est alors dans cette situation où elles doivent à la fois combattre un dangereux virus qui met à genoux le monde entier, et d’autres virus qui s’en prennent à leur système informatique. Les pirates informatiques cible de plus en plus les hôpitaux car, ils estiment que ces établissements ne refuseront pas de payer la rançon à cause de la situation d’urgence qu’impose à leur contexte. Aux États-Unis par exemple, la police fédérale américaine le FBI avec alarme et l’ensemble des structures de santé sur la menace informatique qui pesait sur elles. Surtout qu’il y avait une information sur une « menace cybercriminelle imminente contre les hôpitaux américains et les fournisseurs de services de santé. ».

Partout ailleurs ce problème a été aussi heureuse. Les moyens continuent d’être de déployer pour répondre au besoin de sécurité qui s’impose.

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